Il y a peu, j'entrais dans l'univers fascinant de la Bourgogne par la grande porte. Oui, monsieur. Un Chambolle-Musigny d'un autre monde me fit chavirer définitivement, après quelques verres, dans une ivresse noble et heureuse. J'y pense encore, non sans rougir un brin. Pas de doute, la supériorité sur le Bordeaux n'était donc pas un mythe. Quelques jours plus tôt, je découvrais l'art de grumer qui, une fois maîtrisé, permet d'inonder le gosier, avec ce minimum de perversité qui fascine tant l'expert de bouche en cul de poule. Oui, cet art de caresser le palais, de le titiller jusque dans ses dernières limites avec ces va-et-vient passionnés qui surexcitent à merveille nos papilles, sait nous livrer ces nectars de folie à nos instincts les plus grégaires.
Bon, je m'emballe. Je reconnais. Mais ça, c'était avant. Maintenant, la réalité en Bourgogne est toute autre. Rien n'est jamais tout blanc. Ou rouge. Le Bourgogne peut aussi être "rosé". Il n'est pas toujours servi en bouteille ou en carafe mais il se distribue aussi en bidon de 5 litres. Et surtout, on y colle au fond du sirop de pamplemousse. Le tout fait la fureur de toutes les fêtes de village. Rosé pamplemousse. Les frigos fleurissent dans les champs les jours de concours de pêche à la truite. On ne peut résister. Un genre de Kir du XXIe siècle qui doit faire frémir le bon vieux chanoine d'Alise Sainte Reine. La vuvuzela de l'apéro. La tête, après deux verres, bourdonne de la même façon. Mais ce n'est pas tout. La moutarde, qui se voulait fleuron du coin avant de se retrouver à toutes les sauces aux quatre coins du monde, a, elle aussi, baissé la garde. L'autochtone, figurez-vous, badigeonne sa merguez et sa chippo avec de la mayo. De la ma-yo-nnai-se. Au pays de la moutarde. Ma pauvr' dame, j' suis d'accord, tout fout le camp.
Peut être que pour retrouver le parfum des ravenelles, faut-il passer par Bèze le 15 août à la fête des andouilles et du cornichon. Sainte Marie. Nous y voilà. Qu'on se le dise. La Bourgogne avec ses millésimes, sa côte d'Or et son art de vivre a écrit de nouvelles pages de sa vie culturelle et gastronomique.
Bon, je m'emballe. Je reconnais. Mais ça, c'était avant. Maintenant, la réalité en Bourgogne est toute autre. Rien n'est jamais tout blanc. Ou rouge. Le Bourgogne peut aussi être "rosé". Il n'est pas toujours servi en bouteille ou en carafe mais il se distribue aussi en bidon de 5 litres. Et surtout, on y colle au fond du sirop de pamplemousse. Le tout fait la fureur de toutes les fêtes de village. Rosé pamplemousse. Les frigos fleurissent dans les champs les jours de concours de pêche à la truite. On ne peut résister. Un genre de Kir du XXIe siècle qui doit faire frémir le bon vieux chanoine d'Alise Sainte Reine. La vuvuzela de l'apéro. La tête, après deux verres, bourdonne de la même façon. Mais ce n'est pas tout. La moutarde, qui se voulait fleuron du coin avant de se retrouver à toutes les sauces aux quatre coins du monde, a, elle aussi, baissé la garde. L'autochtone, figurez-vous, badigeonne sa merguez et sa chippo avec de la mayo. De la ma-yo-nnai-se. Au pays de la moutarde. Ma pauvr' dame, j' suis d'accord, tout fout le camp.
Peut être que pour retrouver le parfum des ravenelles, faut-il passer par Bèze le 15 août à la fête des andouilles et du cornichon. Sainte Marie. Nous y voilà. Qu'on se le dise. La Bourgogne avec ses millésimes, sa côte d'Or et son art de vivre a écrit de nouvelles pages de sa vie culturelle et gastronomique.
2 commentaires:
Objectif lune, virée au Laos... Bonjour le retour sur terre ferme. Je m'imaginais la Bourgogne autrement...
Oui, en même temps l'auteur oublie les fromages genre brillat-savarin ou autres affiné au Chablis et Fixin que lui servent nos amis qui l'invitent et qu'il apprécie particulièrement, son tour de taille pouvant en attester! Donc non, la Bourgogne ne fout pas le camp et l'Alsace ne se résume pas à une saucisse et une bière genre Heineken, heureusement d'ailleurs........
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