mercredi 4 janvier 2012

RIO

Grande... Sans mauvais jeu de mots, quoique... On n'est pas franchement dans l'univers d'un western de John Ford. C'est bien la musique de Keith Jarrett qui se retrouve encore au sommet. Concert donné à Rio en avril 2011. Au pays de Pelé, pour jouer à dribbler les touches de son piano... sous l’œil du Christ Rédempteur qui s'y connaît dès lors que le divin pointe son nez. Oui. Vive le Brésil qui a su l'accueillir. Bras ouverts, forcément. Qui a su se plier aux caprices de son altesse tyranissime. Mais... Point de polémiques et de détours inutiles. Ce nouveau solo saura vous ravir, si vous êtes prêt à accepter de vous laisser conduire, les yeux fermés, par KJ. Comme un ticket de grand huit à composter pour mieux nous dérouter, mieux vous enchanter. Quoi de mieux que de commencer 2012 en détrônant sans coup férir les valses de Strauss. Rien à voir, encore. Là non plus. Quoique. A force de s'infuser de la soupe dans le quotidien sonore, on en oublierait le silence. Et celui de Jarrett est prodigieux à écouter. L'espace d'un instant. Son silence. Ses sons qui l'entourent. Son chemin sans frontières. Souffle court. Yeux fermés. Je vous le dis. L'hiver est encore long. Autant qu'il soit moins rude.




« Un homme ne s’élève jamais plus haut que lorsqu’il ne sait pas où son chemin peut encore le mener. » Friedrich NIETZSCHE

1 commentaire:

Anonyme a dit…

D'OU VOUS VIENT CETTE FRAICHEUR D'AME ,CHER BIL ?
Cela pétille, comme le champagne , ce que vous dites .
Un anniversaire à souhaiter ?
Un grand Amour à célébrer ?
Vous semblez être en pleine forme pour attaquer cette nouvelle année .
Bravo !J'aime beaucoup la citation de Nietzsche .