mardi 7 septembre 2010

L'été indien

Bon, aujourd'hui il pleut partout. On s'autorise une petite mise à jour de l'aktu. De toute façon, finie l'insouciance du mois d'août. Il est temps d'ouvrir le bal du mois de septembre. Trois options pour vous. Oublier la plage et battre le pavé au sein des cortèges, tailler ses crayons au bureau OU (le bonheur d'être parisien) se programmer une cure régénérante des films de Satyajit Ray. Ouvrez grands vos oreilles et allez-y les yeux fermés. Elevé dans la lumière de Jean Renoir, Ray a comblé les cinéphiles par son art, ébloui les voyageurs par ses illusions, calmé les grincheux par sa vitalité. Mais. Point de blabla ronflant. Profitez plutôt bandes de veinards... Je ressortirai mes vieilles cassettes de mon côté, car parisien, je ne suis pas.
Tout le programme RAY du musée Guimet.

On peut quelquefois résoudre des problèmes insolubles, en devenant fou. La folie est comme le tapis merveilleux des Mille et une Nuits. Elle peut vous soulever par-dessus les innombrables considérations mesquines qui obstruent la vie quotidienne. Rabindranath Tagore

12 commentaires:

Olga Theuriet a dit…

C'est ce qu'on appelle la folie douce, ça.

Robedelune a dit…

Et Aladin, entre sa lampe et son tapis, vous croyez vraiment qu'il était fou ?
Rose Chiffon a raison certainement une folie très douce.

Coucouville les Nuées a dit…

Oh non!!!!! Qu'est ce que je fous à Papeete!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bil a dit…

Et oui. Revoir la trilogie du monde d'Apu... Ou ce chef d'oeuvre "délivrance". Te souviens-tu de nos enthousiasmes partagés ?
Hum... Vais peut être "monter" sur Paris, plus tôt que prévu.

PS a dit…

Douce folie... vous avez raison.

A-noname a dit…

Relire Foucault...aussi

Coucouville les Nuées a dit…

Bon, je vais pouvoir revoir 35 ans après Mahanagar! Et la sublime Madhabi Mukherjee!
Les docus du 15 et du 22 sept sont particulièrement rares. Tu me raconteras? Avec un peu de chance, je verrai le Dieu éléphant aussi. J'ai le royaume des diamants en cassette.
Je loupe Goopy et Bagha par contre. Je l'aurais bien revu.

Nicolas a dit…

J'avais 15 ou 16 ans quand j'ai vu "Le salon de musique"...
Avec "Le guépard" de Visconti dans un autre genre, deux magnifiques méditations crépusculaires sur le temps qui passe, pour les sociétés comme pour les humains. Ray comme Visconti - ou comme Ozu - faisaient un cinéma d'une rare noblesse, ils étaient des aristocrates de cet art.
Il manque bien des réalisateurs de cette trempe aujourd'hui.
Fort heureusement, le support dvd existe quand on ne peut pas voir les films en salle (merci qui ? merci Bil...).

maia a dit…

De petits sauts de puce, de blog en blog et j'atteris chez vous et j'aime bien.
J'inviterai mes lecteurs à vous rendre une petite visite.
Alors, à bientôt.
Maia

Bil Murche a dit…

Hop. Welcome et merci à vous.

l'ambuleuse a dit…

Prenez le premier TGV pour re-voir "LE SALON DE MUSIQUE" !
Il se joue demain 09 janvier, à 11h à L'Arlequin, pour fêter les 20 ans de ciné-club de Claude-Jean Philippe dans ce cinéma passionnant.
La semaine dernière, j'ai pu le voir (séance unique !)à l'Accatone.
Vaut le détour !

http://festival-oh.cg94.fr/node/744

Bil Murche a dit…

Bien tentant ! Merci.