dimanche 9 novembre 2008

Kristallnacht

Après une Toussaint revigorée, entrée en résistance face au diktat d’un Halloween détestable et avant les festivités du bonhomme made by Coke qui nous verront vivre, en une soirée, ce qu’une oie endure une année entière... il suffit d'un spleen de dimanche de novembre et de sa météo lacrymogène pour nuancer à raison l’Obamitude du moment.

Il est vrai, le temps du souvenir en Europe est là. Lourd. Le 90e anniversaire de l’armistice désormais tristement, hum... épilé, presque lisse, est devenu propice à un marché de l’édition avide d’images et de témoignages à sensation. Le dernier en date : un toubib dans les tranchées, opérant pieds dans la boue et mains dans le cambouis de chair et d'os. 1918... qui n'a pas empêché 1938 et la nuit glaçante du 9 novembre, éclats d'antisémitisme, nuit sombre de vies brisées, signe d’années de malheur pour l’humanité.
L’Allemagne, aujourd'hui, pour ce 70e, sous la baguette de Daniel Hope prend sa part dans une marche de commémoration indispensable pour qui veut aller de l’avant. A nous d’emboîter son pas. D'écouter sa musique. De ne pas oublier.

3 commentaires:

Cat a dit…

"Hantise et mythes"

Anonyme a dit…

Trop de commémorations disent certains... Faut il vraiment limiter ce temps dû au passé ?

Anonyme a dit…

Ce jour fut particulier: adieu Lazzard Ponticelli, dernier d'entre eux! C'est ce passage entre le devoir de mémoire et l'entrée dans l'histoire: un moment poignant qui autorise toute les libertés et qui ouvre le chemin de la subjectivité.
Nous fûmes en famille au monument local et je me suis senti imprégné par les états d'âme variés des jeunes de cette époque: une leçon d'avenir pour l'homme sage.
Un socle pour nos générations futurs!