mardi 23 septembre 2008

Le lion du Panshir

Au détour d'une rue à Dijon. Journées du patrimoine. Diable en peine. Flâner, humer, errer. Un lion domine sa porte d'entrée. Nez en l'air. Réflexions tous azimut. Du côté de la Khyber Pass. Souvenirs de terre hostile. Dans la tourmente. La fournaise. A la recherche de la mémoire du lion combattant l'étudiant fou de dieu. Massoud, lion du Panshir. Détour par les images et les textes de Christophe de Ponfilly. Prêcher dans le désert à en perdre pied. Témoin disparu à son tour. Depuis La Région sombre. N'a jamais cessé. Au moment où le débat anime nos députés à l'assemblée. Où le PS dit non.. Discute... Espère faire surface face à une opinion unanime pour le retrait.. Sans front uni ni hauteur de vue. Etait-ce bien le moment de jouer la division ? De laisser croire le quidam que l'on peut plier bagages ?
Hum. Le lion est mort et la rose bien fanée.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Il faisait beau ce jour là. l'air frais et odorant poussait le corps vers la cime des sapins...Alors dans les bois tapissés de mousses et de feuilles rougissantes, ma fille chantait: "champignons, champignons, où etes vous?". Craterelles et chanterelles jouaient à cache cache; et moi,à pleins poumons je pensais:le patrimoine est là, à mes pieds, inébranlable, immortelle. J'ai loupé le reste...au diable. On ne fait que des choix et en fait il n'y a pas de hasard.La terre je l'aime parfois odorante mais aussi aride et rouge au porte du desert.