samedi 19 mai 2007

Dernières nouvelles d'Alsace



A la UNE du jour : JPP revient... en L1 avec le Racing. HOPLA ! Liesse à Strasbourg. Rues en fête. Joies aux balcons. Saluer comme il se doit, le retour du club centenaire parmi l'élite. Club d'une région. Trait d'union de Sarre-Union à Lauterbourg, de Breuschwickersheim à Guebwiller en passant nécessairement par Bischheim... Une victoire du Racing qui plus est face à nos voisins lorrains...


Mais... amis visiteurs, habituels ou non, si vous n'êtes pas alsakon, vous ne pouvez pas comprendre... Notre besoin de reconnaissance est permanent. Sur tous les fronts. C'est ainsi.

Illustration : Yann Wehrling

5 commentaires:

Anonyme a dit…

même si on est alsakon, parfois on peut ne pas comprendre...

Anonyme a dit…

ah... Te manquerait il le soupçon de beaufitude qui permet d'accéder au plaisir de cette communion ?

Anonyme a dit…

ouais, je crois que c'est ça.
Je suis plutôt bof-bof que beauf tout court...
la dernière fois que je me suis enflammé pour une équipe de club, j'avais 11 ans, c'était en 1976, il fallait subir les commentaires de Thierry Roland, Jean-Michel Larqué était encore sur le terrain avec ses crampons et c'était St-Etienne qui perdait contre le Bayern.
Ensuite, ce fut en 82 et 86(?) avec la France puis 1998. Je n'ai pas défilé dans la rue en gueulant "et 1 et 2 et 3 zéros", je crois que je n'ai pas bu une seule bière pendant le match mais j'ai été ému.
Pour le racing, je me souviens de Joël Tanter qui débordait sur l'aile et en général se faisait ramasser avant de pouvoir centrer ou de Dropsy que j'ai toujours imaginé être le meilleur gardien de but français. Et je me souviens aussi d'une époque où ce même racing se faisait siffler par son "public" qui criait "Allez les verts"...
Aujourd'hui, rien à battre du foot, pourri, véreux, corrompu et dirigé par des Berlusconi ou des Tapie, et bientôt je pense par d'autres copains de Sarko.
Je préfère de loin une soirée entre potes à écouter du jazz, parler photos, boire un whisky, fumer un bon cigare et rêver des femmes absentes.

Anonyme a dit…

Oui 1976... définitivement dans le marbre, dans nos têtes... l'équipe face au Bayern jamais oubliée : Ivan Curkovic, Pierre Repellini, Oswaldo Piazza, Christian Lopez, Gérard Janvion, Dominique Bathenay, Jacques Santini, Jean-Michel Larqué, Patrick Revelli, Hervé Revelli, Christian Sarramagna ET Dominique Rocheteau...
Et puis 3 ans après le bonheur dans sa version régionale. Le titre de Champion pour Strasbourg et Gilbert Gress, manitou unique... Eh oui, les souvenirs sont tenaces et chaque frémissement quel qu'il soit, la montée en L1 en fait partie, vient raffraichir cette mémoire vive.

Anonyme a dit…

Vive le passé ? Toujours bien vivant dans cet OM de l'est où rien n'est jamais simple. JPP revient... disais je .. JPP s'en va... et voilà. Vive le racing !