tag:blogger.com,1999:blog-33425646.post7975271449180457032..comments2023-10-26T16:04:09.312+02:00Comments on Blog notes... Bil Murche: Poids de société sans visagesBil Murchehttp://www.blogger.com/profile/09666437645911496298noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-33425646.post-11143000575389470032007-10-12T13:36:00.000+02:002007-10-12T13:36:00.000+02:00J'aime beaucoupJ'aime beaucoupAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-33425646.post-87976027011855233792007-10-11T13:20:00.000+02:002007-10-11T13:20:00.000+02:00Jeanne Cherhal Le tissu Le balancier des ha...Jeanne Cherhal <BR/>Le tissu<BR/> <BR/>Le balancier des hanches<BR/>La poitrine qui penche<BR/>Flou souvenir des pleins des creux<BR/>Les doigts longs, les mains blanches<BR/>Disparus sous les manches<BR/>Rideau tiré sur les cheveux<BR/><BR/>La bouche qu'on enterre<BR/>Qui ne doit que se taire<BR/>Le monde interdit pour les yeux<BR/>Sur ce corps qui s'efface<BR/>J'ai regardé en face<BR/>L'hypocrisie offerte à Dieu<BR/><BR/>{Refrain:}<BR/>J'ai attendu, attendu<BR/>Et je l'ai aperçue<BR/>La femme cachée sous le tissu<BR/><BR/>Elle semblait absente<BR/>Sous sa toile de tente<BR/>Sous son camouflage aguerrie<BR/>Une infime chaînette<BR/>La retenait secrète<BR/>Prisonnière de son mari<BR/><BR/>Dans cet avion énorme<BR/>Qui survolait les formes<BR/>Découpées du golfe Persique<BR/>Cette femme-fantôme<BR/>Linceul et monochrome<BR/>Me rendait triste c'est classique<BR/><BR/>{Au Refrain}<BR/><BR/>Depuis Abu Dhabi<BR/>Elle gardait l'habit<BR/>Intégral et ne parlait pas<BR/>Mais surveillait le sol<BR/>Qui filait sous le vol<BR/>Comme une route sous les pas<BR/><BR/>Et soudain elle prit<BR/>La main de son mari<BR/>Il s'était passé quelque chose<BR/>Elle arracha le voile<BR/>Jeta la longue toile<BR/>Et je vis sa métamorphose<BR/><BR/>Les cheveux libérés<BR/>Les genoux desserrés<BR/>Elle était redevenue femme<BR/>Nous venions de franchir<BR/>Les portes de l'empire<BR/>Et les barrières de sa flamme<BR/><BR/>Elle embrassa velours<BR/>Son mari, son amour<BR/>Que j'avais pris pour un geôlier<BR/>J'ai vu qu'elle était libre<BR/>En fragile équilibre<BR/>Entre la chaîne et le collier<BR/>J'ai vu qu'elle était belle<BR/>Au nom de toutes celles<BR/>Qui n'ont pas pu se délier<BR/><BR/>J'ai attendu, attendu<BR/>Et elle est apparue<BR/>La femme évadée de son tissuAnonymousnoreply@blogger.com